LA FÊTE DE L’ESCALADE en décembre – à GENEVE.
ESCALADE tient son nom de l’assaut des remparts de GENEVE donné par les troupes du Duc de Savoie dans la nuit du 11 au 12 décembre 1602.
Au début du mois de décembre, a lieu la COURSE DE L’ESCALADE, dans la vieille ville. Moins solennel, cet évènement se veut également festif. L’épreuve de la marmite consiste à courir déguiser. Elle rassemble toute une foule ou petit-e-s et grand-e-s, venu-e-s pour admirer ou participer.
Dans la cité de Calvin qui ne célèbre pas le carnaval catholique, la fête de l’Escalade est donc non seulement l’occasion de se souvenir de l’histoire de la ville, mais également un moment de rencontre. C’est pourquoi avant tout, que l’Escalade est une fête populaire, la fête des GENEVOIS.
Sorte de carnaval genevois. La fête de l’Escalade mélange tradition, humour et commémoration officielle. Déguisements,
marmites en chocolat et chants du cé qu’è lainô font partie de cette fête qui permet la rencontre de plusieurs générations.
C’est l’occasion de déguster la fameuse marmite en chocolat qui est remplie de légumes en massepain. En Hommage à la
MERE ROYAUME qui aurait ébouillanté un ennemi avec sa marmite de soupe. Une fois la PHRASE RITUELLE
prononcée « Ainsi périrent les ennemis de la République », la coutume veut aussi que le plus jeune et le plus vieux de l’assemblée brisent
ensemble la marmite.
Historique :
Le week-end le plus proche de la date, des cortèges de l’époque commémorent la victoire au son des fifres et tambours. Hallebardiers, arquebusiers, cavaliers et personnages historiques défilent revêtus des costumes d’antan. Des démonstrations de tirs de mousquet, de tirs de canon ou de manipulation de la hallebarde sont également organisés.
Les enfants et collégiens défilent dans les rues, visitent les quartiers, frappent aux portes en chantant le fameux cé qu’è lainô , Ah la Belle Escalade, récoltant ainsi quelques petites pièces.
Extraits tirés de l’histoire de l’Escalade, par Maggy-Laure GIORGINI – présidente.